cérémonie funéraire
au pays toraja

Les funérailles Toraja sont d'une grande importance. Suivant la classe sociale du défunt, les combats de buffles, les danses, les chants et les processions peuvent durer plusieurs jours. Des dizaines de buffles de grande valeur seront sacrifiés pour permettre à l'âme du mort de s'échapper. Les familles s'endettent parfois pour des générations à construire les nombreux pavillons provisoires qui accueilleront les centaines d'invités venus de tout l'archipel.

Nous avons pris un guide pour la journée auprès de l'office du Tourisme (80 000 Rps / 7€) pour nous emmener à une cérémonie funéraire. Ce jour là il y en avait une au village de Baturongon. Après plus de 3 heures de marche depuis Minanga à quelques kilomètres de Makale, nous arrivons au village.

Sur les conseils de notre guide nous achetons 2 kilos de sucre que nous donnons en arrivant.

Poulets, porcs ou buffles sont mélangés à des herbes et mis à cuire dans des bambous.
Quand le bambou devient noir, la viande est cuite.

A notre arrivée vers 11 heures,
les buffles avaient déjà été sacrifiés vers 6 heures du matin.

Tous les buffles sacrifiés ne serviront pas au repas, une partie est découpée et partagée entre les différents villageois suivant le nombre de personne vivant dans le foyer.

Dans un autre coin, un cochon est en train de se faire brûler les poils.

Rien ne se perd, les boyaux sont nettoyés.
Les sabots exposés.

Dans une autre partie, on prépare le repas du midi.
Buffle ou porc sont mis avec du riz dans une feuille de papier.

Il y règne une activité intense.

Des invités arrivent de toutes part, avec des présents.

Les femmes ont mis leurs plus beaux atours.

Les hommes en sarong traditionnel.

Des centaines de gens installés sous la maison, ou sous d'énormes bâches pour se protéger ici de la pluie.

De l'alcool de palme apporté dans des bidons sont transvasés dans
des tubes de bambou pour être bus.

Nous repartons vers 14 heures et des gens arrivent toujours.

On nous a proposé de voir le défunt, qui était mort ici depuis 15 jours, nous avons gentiment refusé. Un défunt tant qu'il n'a pas fait l'objet d'une cérémonie funéraire est considéré comme malade et gardé dans la maison. Ils sont tout de même "embaumé" pour éviter les odeurs.

Cette matinée était assez impressionnante, tous ces gens assis par terre à attendre, la gentillesse de tout le monde envers nous, nous offrant à manger alors que nous nous sentions un peu gêné par notre présence.

Nous devions descendre dans le sud de l'île, mais la pluie nous fait partir pour Bali.